Ardenne de Wallonie

DANSE DE D’J’VA
ramounis24La danse de d’jva, c’est à dire du cheval, est un branle  répandu dans plusieurs régions de France depuis le 17ème siècle. Dans le Nord, elle est devenue le « Carillon de Dunkerque ». Elle se dansait en sabots. Ce branle était répandu dans tout le Nord de la France et en Wallonie. Il comporte de très nombreuses variantes.
Disposition : sur un cecle, les couples face à face, les femmes sont dos au centre.
Pas de base : pas de branle réalisé en cercle par chaque couple – tourner sur soi avec frappé des sabots – glisser à gauche pour changer de partenaire.

CONTRE DANSE POLKA
Cette contre-danse polka vient de la région de Bastogne. Au lieu de se danser en couples sur un cercle ou en file, elle utilise la formation de quadrette, c’est à dire à 4 danseurs, 2 couples face à face.
Pas de base : pas de polka –
Figures : ronde – pont – dos à dos – tourniquet – chaîne des dames –

POLKA ELISABETH
C’est une polka en couple sur un cercle avec changement de partenaire.
Pas de base : pas de polka
Figures : polka tournée, la femme passe sous le bras de son partenaire et change de partenaire. Au tour suivant, elle revient à sa place d’origine.

CARACOLE DE BERTRIX
ramounis19Bertrix est une petite cité wallonne près de Florenville. Son nom est attaché à une caracole, danse en forme d’escargot qui se dansait aussi le mercredi de la ducasse. La Caracole de Bertrix est vive et difficile pour les vieilles jambes.
Caracole : mot d’origine espagnole qui désigne l’escargot. Le mot a été emprunté à l’envahisseur espagnol qui a longtemps tenu les grands ports de la Mer du Nord. Une bière belge porte ce nom de « caracole » et sur l’étiquette, on voit un animal en forme d’escargot.
Pas : sautillé -chassé – marché
Figures : déplacement en caracole puis en cercle – tourné coude à coude – chassé « en parts de fromage ».

AREDJE DE MALEMPRE
Voici un quadrille, une danse de 4 couples. Il a une version française intitulée “La Boulangère”, peut-être parce que la danse brassait les couples comme la boulangère brassait la pâte à pain.
            Cette variante wallonne  vient du village de Malempré.
            L’aredje est encore dansée dans les bals traditionnels (ou folk), on la surnomme le « tire-bouchon », en rapport avec le sens de déplacement des couples.
Cette danse est très vive aussi chaque couple pratique le « tire-bouchon » chacun son tour.